Sonia LeBel, Karine Moses, Geneviève Biron : Elles en mènent large...

 

Recherche médicale, médias, conseil d’affaires, pratique du droit, santé, gouvernement ou secteur touristique : ces femmes prennent la place qui leur revient. Dans tous les domaines de l’économie, elles en mènent large. Voici des parcours à découvrir pour se donner de l’élan.

 

SONIA LEBEL

Présidente du Conseil du trésor

En juin dernier, Sonia LeBel a troqué ses fonctions de ministre de la Justice pour celles de présidente du Conseil du trésor, l’un des postes clés du gouvernement provincial. Après des études en droit à Montréal, Sonia LeBel est devenue procureure de la Couronne, où elle a passé toute sa carrière, à l’exception des quatre années consacrées à la Commission Charbonneau. Peu après ce mandat très médiatisé, l’avocate est approchée par les équipes de François Legault. « Ce n’était pas un naturel pour moi : la politique, ce n’était pas

« Ma première propension dans la vie, c’est de négocier, de discuter et d’arriver à des accords. Mais j’ai aussi fait la démonstration qu’à défaut d’accord, je suis capable de me battre pour obtenir des choses. »

exclu, mais cela ne faisait pas partie des plans », confie Sonia LeBel. Après avoir décidé de joindre les rangs de la Coalition avenir Québec, elle est élue députée de Champlain et entre au gouvernement. La nouvelle ministre y démontre la force de son leadership, à la fois collaboratif et directif. « Ma première propension dans la vie, c’est de négocier, de discuter et d’arriver à des accords. Mais j’ai aussi fait la démonstration qu’à défaut d’accord, je suis capable de me battre pour obtenir des choses », affirme-t-elle. Si la présidente du Conseil du trésor se félicite des progrès de la parité dans les lieux de pouvoir, elle s’inquiète de la situation des femmes vulnérables. « C’est vraiment la justice, ma première passion. Je pense qu’au Conseil du trésor, il peut y avoir une composante de justice, d’équité qui est très importante. » La preuve ? Les négociations dans le secteur public et le réexamen du projet de loi 61 figurent parmi les principaux dossiers à son agenda. •

FLORENCE DUJOUX


KARINE MOSES

Bell, Bell Media Québec

Karine Moses a commencé à travailler chez Bell à l’âge de 16 ans, dans des emplois d’été. Après avoir obtenu un baccalauréat en finances de HEC Montréal, elle n’a pas hésité à postuler pour un emploi à plein temps, dans le cadre d’un programme d’embauche de diplômés. Elle était la seule candidate spécialisée en administration dans une cohorte d’une quinzaine de diplômés, principalement en génie, appelés à travailler au sein des équipes Réseau.

« Il faut savoir se mettre en évidence quand les choses vont mal, mais aussi se mettre en retrait quand ça va bien, et ainsi laisser passer l’intérêt du groupe avant son intérêt personnel. »

« J’ avais le choix de commencer ma carrière dans une division technologique ou d’entrer dans une banque comme la plupart de mes amis », souligne Karine Moses, qui a gravi les échelons avant de finalement joindre le secteur des Finances.

Depuis 2019, elle occupe le poste de présidente chez Bell Média Québec et a été nommée présidente, direction du Québec, en janvier 2020, pour diriger les activités de l’entreprise à travers la province.

Pour cette femme d’action, les qualités de leader se définissent comme la capacité de rallier les troupes vers un objectif commun. « Il faut savoir se mettre en évidence quand les choses vont mal, mais aussi se mettre en retrait quand ça va bien, et ainsi laisser passer l’intérêt du groupe avant son intérêt personnel », résume-t-elle.

La pandémie l’a amenée à changer certaines façons de faire : « Quand on gère à distance, il faut s’ajuster. D’autant que la crise actuelle a engendré un niveau différent d’émotivité et de vulnérabilité. C’est un beau défi non seulement de gestion d’équipe, mais aussi de gestion de soi. »

« Quand on gère à distance, il faut s’ajuster. D’autant que la crise actuelle a engendré un niveau différent d’émotivité et de vulnérabilité. C’est un beau défi non seulement de gestion d’équipe, mais aussi de gestion de soi. »

Autre signe distinctif du leadership selon Karine Moses : accepter les idées différentes. « Il faut s’entourer de collègues aux compétences diverses qui peuvent pallier nos lacunes. » •

PIERRE THÉROUX


JULIE DORÉ

BCF Avocats d’affaires

UNE QUESTION DE CONFIANCE

Julie Doré se destinait dès son plus jeune âge à une carrière en droit. « Il n’y a vraiment jamais eu d’autres choix. D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours voulu être avocate et je voulais même devenir juge », se rappelle celle dont l’attrait pour cette profession repose principalement sur les contacts humains et les liens de confiance établis entre les avocats et leurs clients.

Diplômée en droit de l’Université Laval, Julie Doré était encore étudiante quand elle a fait ses premiers pas comme stagiaire au sein du cabinet BCF Avocats d’affaires, dont elle est devenue associée en 2004, puis membre du comité exécutif en 2016.

« J’avais eu plusieurs offres de stage dans des grands cabinets montréalais, mais j’ai préféré un plus petit bureau qui commençait à se faire un nom et où je pouvais pleinement évoluer et avoir un impact », souligne-t-elle.

Julie Doré, qui travaille chez BCF depuis 1997, y voyait en effet la possibilité de contribuer au développement du cabinet, qui regroupe maintenant près de 300 professionnels. Son employeur, et en particulier l’associé fondateur Mario Charpentier qui l’a recrutée, a sûrement remarqué sa volonté de s’impliquer dans l’essor du cabinet, devenu aujourd’hui un fleuron québécois du droit.

« Je crois beaucoup à la complémentarité des talents et à l’équilibre des forces au sein d’une organisation. »

« Je pense qu’il a su reconnaître ma capacité à retrousser mes manches et à m’investir pleinement », estime l’avocate originaire d’Alma, dans la région du Lac-Saint-Jean, dont la fibre entrepreneuriale a été très tôt éveillée par ses parents épiciers.

DES QUALITÉS DE LEADER

Son travail d’avocate spécialisée en droit des affaires l’amène à faire une différence dans la vie des entrepreneurs qu’elle a le plaisir d’accompagner. Et ce n’est sans doute pas le fruit du hasard si l’une de ses plus belles réussites découle de son implication dans la vente, en 2011, d’Adonis à l’épicier Metro, deux acteurs du secteur de l’alimentation. « Alors que j’étais dans la trentaine, cette transaction, où j’avais la chance de représenter et de conseiller les propriétaires et actionnaires d’Adonis, a été déterminante dans mon cheminement. Elle m’a fait réaliser que je pouvais jouer dans la cour des grands en accompagnant des entrepreneurs aguerris en étant pleinement confiante de mes moyens, moi, la petite fille du Lac-Saint-Jean », explique Julie Doré, se rappelant avoir été la seule femme présente lors des négociations.

Elle se réjouit de voir de plus en plus de femmes étudier en droit et prendre leur place dans les cabinets d’avocat. « Je crois beaucoup à la complémentarité des talents et à l’équilibre des forces au sein d’une organisation. » Mère de trois garçons âgés de 7, 9 et 12 ans, elle fait aussi valoir qu’il est possible de concilier la vie familiale avec une carrière d’avocate. « J’espère que mon parcours peut en inspirer plusieurs. »

Julie Doré prend à cœur son rôle de leader. Un leadership qui se manifeste d’abord et avant tout par sa capacité d’écoute. « Dans une firme indépendante de professionnels comme la nôtre, qui compte près de 90 propriétaires, il faut être attentive et prêcher par l’exemple. Il faut aussi faire preuve d’humilité et de franchise, tout en ayant le courage de trancher et de prendre les décisions de gestion qu’on croit les meilleures. »

Elle garde en tête les conseils de Mario Charpentier, qui lui a appris la persévérance et le désir de réaliser ses rêves. Certains clients ont aussi joué un rôle de mentor au fil des ans, en lui soulignant notamment l’importance de ne pas faire carrière sur ses défauts, mais en misant davantage sur ses qualités et sur la capacité d’en développer de nouvelles. Autant de leçons qui ont fait leurs preuves. •


LAURA DIDYK

Vice-présidente et leader nationale, Entrepreneuriat au féminin à BDC

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L’ALLIÉE DES ENTREPRENEURES

Laura Didyk ne trouve rien de plus gratifiant que d’aider les propriétaires d’entreprise à grandir et à réussir. En tant que leader nationale, Entrepreneuriat au féminin à BDC, c’est au quotidien qu’elle accompagne les entrepreneures à toutes les étapes du développement de leur entreprise, étant très présente à leurs côtés pour passer à travers les montagnes russes d’émotions qui peuvent survenir.

Laura Didyk a toujours été passionnée par l’entrepreneuriat. Depuis qu’elle s’est jointe à BDC en 1994, elle a occupé différents postes de direction dans plusieurs divisions de la banque. Une expérience qui lui a fait constater que la proportion de femmes chefs d’entreprise accusait un sérieux retard par rapport aux hommes. Elle travaille aujourd’hui à réduire cet écart. Depuis 2015, elle est devenue une alliée et une défenseure des femmes propriétaires et dirigeantes d’entre-prises. Elle a le mandat de soutenir les femmes entrepreneures à travers le Canada, en veillant à ce que la stratégie soit intégrée dans toute la banque.

« Réseautez et appuyez-vous sur la communauté qui vous entoure ; notre souhait est que vous réussissiez. »

Invitée à prendre la parole sur de nombreuses tribunes dont celle de Women of Influence, elle n’hésite pas à témoigner du courage et de la résilience que lui inspirent les entrepreneures.

Son meilleur conseil à ces femmes d’affaires ? « Réseautez et appuyez-vous sur la communauté qui vous entoure ; notre souhait est que vous réussissiez. »

Son objectif ultime ? Ne plus avoir besoin d’une stratégie de femmes entrepreneures à l’ave-nir parce qu’elles seront encore plus nombreuses à la tête de leur entre-prise. Elle pourra alors dire : mission accomplie ! •


HEATHER C. KIRK

Groupe Sélection annonce l’embauche de Heather C. Kirk au sein de sa haute direction

C’est avec beaucoup de fierté que Groupe Sélection a accueilli, le 1er juin dernier, sa nouvelle première vice-présidente et chef de la direction financière, Heather C. Kirk. Cet ajout permettra à l’entreprise de poursuivre sa croissance basée sur sa stratégie d’affaires innovante et les investissements stratégiques.

« Nous sommes très heureux d’ajouter à notre équipe de haute direction une CFO du calibre de Madame Kirk, affirme Réal Bouclin, président-fondateur et chef de la direction de Groupe Sélection. Il s’agit d’une gestionnaire qui partage notre vision du développement immobilier axé sur le rassemblement des générations et le respect de l’environnement. Sa vaste expertise saura sans aucun doute contribuer de façon significative à l’atteinte de nos objectifs. »

De son côté, la principale intéressée est heureuse de se joindre à une entreprise en pleine croissance.

« Je suis impatiente de contribuer à la croissance et au futur d’une des entreprises de l’immobilier les plus en vue du moment au Québec. Les projets en cours et à venir sont emballants et c’est pour moi un défi stimulant qui arrive au meilleur moment de ma carrière », déclare-t-elle.

Madame Kirk occupait jusqu’à tout récemment le poste de vice-présidente exécutive et chef de la direction financière chez Cominar. Elle compte près de 25 années d’expérience notamment dans les milieux de l’immobilier, des marchés des capitaux et des fonds de placement immobilier au Québec et en Ontario. Originaire de Montréal, madame Kirk est titulaire d’un baccalauréat en administration de l’Université Concordia et a obtenu le titre d’analyste financier agréé (CFA). •

« Je suis impatiente de contribuer à la croissance et au futur d’une des entreprises de l’immobilier les plus en vue du moment au Québec. »


CAROLINE MÉNARD

Brio, boutique de management

Caroline Ménard a étudié en psychologie avant de se diriger vers un parcours en management à HEC Montréal. Dans la jeune vingtaine, elle poursuit avec succès sa carrière chez Bell et chez CGI. Écoutant son cœur et son instinct, elle se joint à Brio dès sa fondation et accède, quatre ans plus tard, à la direction de la firme. Le cabinet accompagne les entreprises et leurs leaders dans les transformations nécessaires pour prospérer. Brio est comparable à un phare qui appuie et guide les dirigeants et leurs équipes de la planification stratégique à la mise en œuvre des transformations qu’elles soient de nature culturelle, numérique, fusion et acquisition, en passant par le développement des équipes de direction et des gestionnaires.

« Quand on est dans l’action, on peut parfois avoir la vue obstruée. Il faut apprendre à ralentir, prendre du recul et laisser son ego de côté. »

Avec les années, Brio a ajouté à son offre les services de coachs aguerris. « Pour opérer des changements qui touchent la culture, la collaboration ou l’agilité au sein des organisations, il faut soutenir l’évolution des comportements des gestionnaires et des dirigeants. Il faut des prises de conscience et une évolution des postures », précise Caroline.

Avec son équipe, elle a conçu un programme axé sur le leadership transformationnel. « Le premier client a été Brio, explique la jeune leader. Quand on est dans l’action, on peut parfois avoir la vue obstruée. Il faut apprendre à ralentir, prendre du recul et laisser son ego de côté. »

La réussite de Caroline et de son entreprise repose sur des valeurs humaines comme la bienveillance, l’audace, l’ouverture aux autres et la générosité, ainsi que sur une forte expertise métier et une prestation de service de grande qualité.

Au cours de la prochaine année, l’idée d’ouvrir un bureau à Paris devrait faire son chemin, alors que le projet avait été mis entre parenthèses en raison de la pandémie. •

2018

Lauréate des prix Transfert d’entreprise et leadership aux Mercuriades

2017

Récipiendaire du prix Femmes d’affaires du Québec dans la catégorie Entrepreneure, Grande entreprise


GENEVIÈVE BIRON

Biron Groupe Santé

La carrière de Geneviève Biron se dessine autour de la table familiale alors qu’elle est encore très jeune. Tout naturellement, elle se dirige vers l’entreprise Biron Groupe Santé, fondée par son père en 1952. Au fil du temps, elle cumule les responsabilités jusqu’à devenir vice-présidente des opérations à la fin des années 1990.

Ne voulant pas quitter l’entreprise familiale à laquelle elle est très attachée, mais désirant tout de même développer un projet qui lui appartient, elle met sur pied Imagix, un réseau de cliniques de radiologie – filiale de Biron Groupe Santé – qui a connu une croissance rapide dès ses débuts. Ce projet lui permet d’acquérir beaucoup d’expérience et d’asseoir sa crédibilité.

Elle se décrit comme une agente de changement dont les actions sont guidées par l’innovation, le service client ainsi que le bonheur et l’efficience de ses équipes.

Présidente et chef d’entreprise de Biron Groupe Santé depuis 2014, elle se décrit comme une agente de change-ment dont les actions sont guidées par l’innovation, le service client ainsi que le bonheur et l’efficience de ses équipes. Elle fait partie de plusieurs regroupements, dont Young Presidents’ Organization (YPO) et la Fédération des chambres de commerce, et prend part à des initiatives de mentorat. Son engage-ment est une façon pour elle de créer des occasions de partage et de développement.

Quand on lui parle de la place des femmes en leadership, elle évoque spontanément l’apport immense de sa mère dans l’organisation du travail et des processus administratifs qui demeurent encore présents aujourd’hui dans l’entreprise.

Geneviève se plaît à dire que Biron, de par son expertise médicale, rend l’invisible visible. Cette devise pourrait aussi très bien s’appliquer à l’entrepreneure qui met sans hésitation le bien-être de l’humain au centre de sa démarche. •

ELIZABETH CORDEAU RANCOURT


NADINE BEAUGER

Directrice générale
IRICoR

Depuis 2016, Nadine Beauger est directrice générale d’IRICoR, après en avoir été la directrice puis la vice-présidente liaison scientifique dès 2009. Organisation à but non lucratif basée à l’Institut de recherche en immunologie et en cancérologie (IRIC) de l’Université de Montréal, IRICoR sélectionne les meilleurs projets de recherche en découverte de médicaments dans les milieux universitaires pour accélérer la mise au point de nouvelles solutions thérapeutiques. Dre Beauger a été l’une des principales instigatrices de sa stratégie pancanadienne pour accompagner les chercheurs. « Ma fonction de directrice générale est similaire à celle d’un chef d’orchestre, un clin d’œil à ma formation de pianiste, car l’accompagnement se fait à différents niveaux : gestion de projets, gestion scientifique, propriété intellectuelle et développement des affaires », explique-t-elle.

« Ma fonction de directrice générale est similaire à celle d’un chef d’orchestre, un clin d’œil à ma formation de pianiste, car l’accompagnement se fait à différents niveaux : gestion de projets, gestion scientifique, propriété intellectuelle et développement des affaires. »

Nadine Beauger peut s’appuyer sur ses précédentes expériences professionnelles, comme consultante en brevets pour la firme de propriété intellectuelle Robic, puis associée dans la société de capital-risque VantagePoint Venture Partners et gestionnaire de développement des affaires chez Paladin Labs Inc. Elle favorise aussi l’engagement de ses équipes grâce à un leadership participatif et une approche empathique.

Détentrice d’un Ph. D . en Sciences biomédicales (Hématologie-Oncologie) et d’un MBA, Nadine Beauger a bénéficié d’un appui familial déterminant, qui l’a toujours encouragée à se dépasser. Son conseil à sa propre fille et aux femmes qui envisageraient de se lancer dans une carrière scientifique ? « Privilégiez vos propres intérêts, ne vous laissez pas arrêter par des domaines plus masculins ou plus féminins. Une fois votre passion établie,

« Privilégiez vos propres intérêts, ne vous laissez pas arrêter par des domaines plus masculins ou plus féminins. »

dépassez-vous, prenez-vous comme référence et allez toujours plus loin, pour vous ; et tous en bénéficieront. » Nadine Beauger a récemment joint l’Agence Plurielles comme conférencière, y ajoutant sa voix de femme scientifique en position de leadership. •


SYLVIE MYRE

Voyages à Rabais

Dès les balbutiements d’Internet, Sylvie Myre a créé Voyages à Rabais, largement connu à travers la province pour ses forfaits vers le Sud, puis Tours Amérique, spécialisé dans les voyages en autocar au Canada et aux États-Unis. En 2005, l’entrepreneure, qui travaillait initialement dans le secteur de l’énergie nucléaire, se consacre à temps plein à l’industrie du voyage, puisqu’elle y trouve une véritable vocation. En 2009, Sylvie Myre reprend la totalité des entreprises dont elle était copropriétaire.

La réalisation professionnelle dont elle est la plus fière ? « La création d’Objectif Monde, qui est venue compléter l’offre de services afin de faire découvrir le monde à nos précieux clients », indique-t-elle. Sylvie Myre dirige trois entreprises, qui totalisent une centaine d’employés et un chiffre d’affaires de 140 M $ avant la crise sanitaire. Elle voit dans la pandémie une opportunité de prendre du recul et de se réinventer, avec humilité.

Sylvie Myre dirige trois entreprises, qui totalisent une centaine d’employés et un chiffre d’affaires de 140 M $ avant la crise sanitaire.

L’entrepreneure travaille sur plusieurs projets de développement majeurs : de nouveaux circuits québécois et canadiens chez Tours Amérique, une refonte des opérations chez Objectif Monde et une version anglophone du site de Voyages à Rabais. Elle privilégie l’authenticité et la collaboration avec ses équipes : « Tout le monde est conscient que c’est dans l’intérêt de la pérennité de l’entreprise », affirme-t-elle.

S’il est impossible de prévoir la durée de la pandémie, Sylvie est convaincue que les gens recommenceront à voyager puisque, malgré la crise sanitaire, les appels rentrent encore au quotidien et les réservations se poursuivent. Plus que jamais, c’est le service à la clientèle, accessible et impeccable, pour rassurer, conseiller et tenir les voyageurs au courant de la situation à destination qui fait toute la différence. •