INDICE F : CHEZ INNO-CENTRE un tremplin pour propulser la performance d’affaires des femmes entrepreneures du Québec

 

Pour aider davantage de dirigeantes de PME à développer leur potentiel, Inno-Centre a créé l’an dernier Indice F. Cette initiative a pour objectif de mettre à profit l’expertise et l’expérience de ses conseillers d’affaires afin d’accompagner les PME dirigées ou détenues par des femmes dans leur croissance et leur performance tout en leur offrant des services-conseils sur mesure et adaptés aux défis propres à l’entrepreneuriat féminin.


 

3% C’était la proportion de femmes par- mi les clients d’Inno-Centre lorsque Annouk Bissonnette, ex-consultante en stratégie chez Deloitte, notamment, est arrivée dans l’organisation l’an dernier. 

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Annouk Bissonnette

VICE-PRÉSIDENTE D’INNO CENTRE

«Nous travaillons avec environ 400 entrepreneurs par année qui ont plus de 2 M $ de chiffre d’affaires, mais, parmi eux, il y avait très peu de femmes et il fallait que ça change», affirme Mme Annouk Bissonnette, vice-présidente d’Inno-Centre.

« Nous accompagnons des entreprises uniquement par références, explique Annouk Bissonnette. Avant, les références venaient des fonds de capital de risque et de capital de développement, ainsi que de BDC et du MEI. Mais très peu de femmes ont recours au capital de risque. Inno-Centre s’abreuvait donc dans un bassin où il y avait très peu de femmes.»

Pour rejoindre plus d’entrepreneures, Inno-Centre a donc décidé de faire évoluer son modèle d’affaires dans la dernière année en acceptant aussi les références des banques et en travaillant en proximité avec des organisations qui travaillent auprès de femmes, comme le Réseau des Femmes d’affaires du Québec et Femmessor. «Notre objectif était d’arriver à 20% de femmes parmi nos clients en 2023 et on y est arrivé en seulement un an », se réjouit Annouk Bissonnette.

Répondre aux besoins précis des femmes.

Maintenant qu’Inno-Centre atteint plus de femmes, l’organisation souhaite faire évoluer son offre de services afin de mieux répondre à leurs besoins plus spécifiques comme femmes d’affaires évoluant dans un milieu parfois encore trop taillé pour les hommes. Ce virage est notamment appuyé par Anne-Marie Leclair, fraîchement arrivée à la présidence du comi- té consultatif d’Indice F. Elle-même entrepreneure, elle est associée, vice-pré- sidente, Innovation, à l’agence de création lg2.


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« Nous voulons influencer de manière globale le Québec inc., affirme Anne-Marie Leclair. Les femmes représentent maintenant une masse critique importante dans le monde des affaires; le Québec a besoin d’elles pour assurer sa pérennité économique, alors il faut mettre en place les moyens pour leur faciliter la voie et leur permettre de performer en affaires aussi facilement que les hommes. Ce n’est pas la compétence au féminin qui manque, c’est le mécanisme du système qui a besoin d’être mis à niveau. La croissance du nombre de femmes intra et entrepreneures a fait dépasser le jupon comme on dit. »

La première année d’existence d’Indice F a également permis de montrer que plusieurs femmes ont besoin d’élargir leurs réseaux pour augmenter les relations avec de potentiels clients et ainsi, propulser leurs ventes. Des demandes sont aussi venues dans le domaine de la stratégie financière et de soutien dans un contexte de repreneuriat.

«Il y a certainement une manne de besoins, mais nous n’allons pas supposer des besoins des entrepreneures, nous allons écouter, pondérer et prioriser, affirme Anne Marie Leclair. Une première étude à grand déploiement est en cours pour mieux comprendre les différentes réalités, besoins, désirs, obstacles, motivations qu’ont ces femmes d’affaires. »

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Anne-Marie Leclair

PRÉSIDENTE DU COMITÉ CONSULTATIF D’INDICE F

«Ce n’est pas la compétence au féminin qui manque, c’est le mécanisme du système qui a besoin d’être mis à niveau. »

Cette étude est menée par Sophie Brière et Maripier Tremblay, professeures à la Faculté des sciences de l’administration de l’Université Laval.

Indice F créera aussi un indice sur l’entrepreneuriat féminin au Québec, une première de la sorte, qui permettra d’évaluer les besoins collectifs de l’entrepreneuriat féminin au Québec. De plus, chaque femme entrepreneure pourra se comparer à des entrepreneures aux pro- fils similaires, afin de voir où elle devrait s’entourer davantage d’experts pour progresser plus rapidement.

«De plus en plus de femmes occupent aujourd’hui des postes clés dans différentes entreprises, ajoute Anne- Marie Leclair. Elles agissent souvent à titre de numéro 2 d’une organisation et y amènent une valeur. Il est important de leur donner les outils nécessaires afin qu’elles continuent à contribuer significativement à l’essor et au développement de leur organisation et ainsi, leur paver la voie à des positions de premières dirigeantes. »

« Nous voulons aller au-delà des sphères traditionnelles de services-conseils et comprendre les entrepreneures dans leurs différentes dimensions, renchérit Anne-Marie Leclair, afin de pouvoir vraiment répondre à leurs besoins professionnels, qui très souvent influencent et débordent sur leurs vies et sur leurs besoins personnels. Il faut en tenir compte dans un contexte holistique, sinon on n’aura rien compris.» 



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