Mixité, parité, rentabilité

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DÉBORAH LÉVY
Rédactrice en chef Premières en affaires

En entreprise, la parité est-elle un gage de performance et de rentabilité ? C’est l’objet de l’étude interne réalisée par la multinationale Sodexo. Avec près de 450 000 employés à l’œuvre dans les métiers de la restauration collective et des services en qualité de vie dans 80 pays, cette entreprise familiale fondée en 1966 est devenue aujourd’hui une référence pour les meilleures pratiques relatives à la diversité.

Les résultats de l’étude longitudinale démontrent que les équipes de gestion composées à 40 ou 60 % d’hommes et de femmes affichent une performance supérieure à d’autres groupes tant quant à la croissance du bénéfice brut que par la rétention du personnel ou l’amélioration notoriété de la marque auprès des clients.
Orientation sexuelle, genre, état de santé mentale, statut parental ou appartenance communautaire : l’homme marié caucasien qui arbore un costume griffé ne fait pas figure d’étalon or dans cette firme. Dans cette entreprise, les processus internes veillent à respecter la composition organique sociale réelle, quelle que soit la géographie des lieux de travail.

Côté réputation, la multinationale mise sur un tout autre benchmark. Sodexo fait désormais figure de référence en matière d’égalité hommes-femmes, avec une entrée à l’index de parité 2018 de la plateforme d’information financière Bloomberg, RBC et L’Oréal figurent parmi les rangs des 104 entreprises dont les indicateurs internes ont été analysés pour la compilation de l’index.

Sodexo Canada est aussi, avec Lavery, l’une des enteprises québécoises à avoir obtenu la certification parité du mouvement La Gouvernance au féminin.

 

Source

Conférence présentée par Catalyst
Allocution de Sylvia Metayer, directrice générale Entreprises au niveau mondial et membre du Comité exécutif de Sodexo
Le 16 mars 2018 au Musée des beaux-arts de Montréal