Kim Thomassin, L’ADN de la philanthropie
22 mai 2023
Kim Thomassin, première vice-présidente et cheffe, Québec à la CDPQ, a grandi dans une famille où le bénévolat faisait partie du quotidien. Cet engagement se décline aujourd’hui dans toutes les sphères de sa carrière. « Mes parents aidaient les autres et se sont toujours impliqués dansleur communauté », raconte Kim Thomassin, originaire de Québec, où l’on trouve une tradition bien ancrée de bénévolat. « L’engagement, ça fait partie de mon ADN familial, mes parents ont été des modèles pour moi et cela a marqué mon cheminement personnel et professionnel. » Aujourd’hui maman, Kim Thomassin compte bien transmettre ces valeurs à sa fille.
« Il ne faut pas être gênée quand on sollicite des fonds pour une bonne cause et parler avec son coeur. » – Kim Thomassin, première vice-présidente et cheffe, Québec à la CDPQ
Tout au long de son parcours professionnel, elle reconnaît avoir eu le soutien de ses employeurs. C’est une grande chance quand l’engagement social et la philanthropie font partie de la culture d’entreprise. Aujourd’hui, « j’épouse des causes qui me rejoignent et où je pense que je peux faire une réelle différence », admet Kim Thomassin.
Un parcours exemplaire
La dirigeante privilégie les initiatives philanthropiques qui lui donnent la possibilité de travailler en équipe, à l’interne avec ses collègues de la CDPQ, mais aussi dans la communauté. Grande donatrice à Centraide du Grand Montréal – son « premier amour » dans le monde philanthropique – et coprésidente de la campagne pour l’Hôpital de Montréal pour enfants, elle a aussi accepté la présidence d’honneur pour l’organisation de la soirée-bénéfice À Votre Santé ! au profit de l’hôpital Maisonneuve-Rosemont. « On rencontre des personnes incroyables dans ces comités », confie Kim Thomassin, qui reconnaît aussi l’importance d’évaluer les besoins et de trouver les bonnes personnes. « Je voudrais dire oui tout le temps, mais je ne peux pas. Il y a quelques années, j’ai été approchée par une superbe cause qui, pour des raisons personnelles, n’était pas pour moi. J’ai présenté une autre femme, qui a fait un superbe travail, et l’organisme a atteint des records. » C’est important de passer la balle à la suivante pour que plus de femmes s’impliquent.
La sollicitation peut être une expérience intimidante pour certains : « Il faut mettre de côté toute gêne et parler avec son coeur », conseille celle qui a levé des fonds au profit de nombreuses causes. « Quand on dit oui à une cause, on devient une ambassadrice, donc il faut le faire à fond.
DOSSIER PHILANTHROPIE | MAGAZINE DU PRINTEMPS 2023
Ces textes sont publiés grâce au soutien de la CDPQ. Le dossier a été rédigé par Irene Ruby Pratka pour Premières en affaire