Caroline St-Hilaire ne ferme pas la porte à d'autres opportunités

11 octobre 2022 - Anciennement députée fédérale et mairesse de Longueuil, Caroline St-Hilaire voulait devenir députée provinciale. Elle avait un gros défi devant elle, soit de remporter la circonscription de Sherbrooke.

Marc-André Leclerc

« Ça va avoir l’air bien cliché, mais je suis revenue en politique avec en tête, la notion du service public. J’ai ressenti au cours des quatre dernières années, autant à la télévision qu’à la radio, un sentiment d’impuissance surtout durant la pandémie. Tu critiques, tu donnes ton avis, mais dans la vraie vie, tu n’as pas le pouvoir de changer les choses. Ça me manquait. Durant la campagne, je me suis rendu compte que c’était encore plus vrai. Quand un citoyen ou une entreprise me parlaient d’un problème, j’aimais trouver la solution. »

J’ai découvert de nouvelles personnes et de nouveaux organismes. Les enjeux provinciaux étaient également une nouveauté pour moi ». Aux élections provinciales de 2022, des portes s’ouvrent pour Caroline St-Hilaire.

Au printemps dernier, l’annonce du retour de Caroline St-Hilaire en politique avait surpris plusieurs observateurs. Après avoir quitté la mairie de Longueuil, la nouvelle députée caquiste a passé plusieurs années à commenter l’actualité à LCN et à QUB radio. Elle ne serait pas revenue en politique dans les deux autres paliers de gouvernance. « Le provincial, c’était le seul niveau que je n’avais pas fait. C’est un mélange de politique fédérale et de politique de proximité comme au municipal. Ça touche la vie des gens au quotidien. Les sujets de l’éducation, des finances, d’identité et de gouvernance m’interpellent. Ma seule allégeance c’est le Québec. Je n’aurais pas pu revenir au fédéral ou au municipal. »

Une campagne violente Durant la campagne, Caroline St-Hilaire s’est rendu rapidement compte que le climat social n’était plus le même. « C’était ma septième campagne; on a toujours eu des affiches barbouillées, mais des affiches arrachées, je n’avais jamais vu ça. C’est pire qu’avant. Sur les réseaux sociaux, c’est aussi intense. Je ne sais pas si cette violence est due aux lendemains de la pandémie ou si elle émane des réseaux sociaux où les gens se sentent libérés de dire ce qu’ils veulent. » « Quand j’ai annoncé ma candidature et que j’ai vu les commentaires négatifs, je me suis dit que sans l’expérience et l’âge que j’ai, j’aurais probablement tremblé un peu. On m’avait dit de ne pas aller lire les médias sociaux. Mais, tu as toujours cette petite curiosité-là quand même. »

Caroline St-Hilaire ne ferme pas la porte à de nouvelles opportunités politiques : Durant la campagne, « J’ai découvert de nouvelles choses, même si j’ai vingt ans de vie politique. J’ai découvert de nouvelles personnes et de nouveaux organismes. Les enjeux provinciaux étaient également une nouveauté pour moi ».